mardi 7 février 2012

Anges du désespoir (les)

Elson est un lycéen tout ce qu’il y a de plus classique. Il n’aime pas son lycée et ceux qui le peuplent à part quelques amis et notamment Esther, sa meilleure amie à qui il voue un amour inconsidérable. Jusque là, tout va bien, mais lorsqu’enfin il se frotte à ses responsabilités, le garçon se retrouve en présence de forces qui le dépassent totalement. Qui? Comment? Pourquoi? Voilà des questions à manier avec précaution et dont les réponses coulent le long de ce récit. À vous de les découvrir. Ce livre traite de l’Amour dans ce qu’il a de plus passionnel et profond. C’est une ode au romantisme où sont traités des sujets aussi importants que la véritable amitié, la persévérance et l’aspect fondamental du rêve et de l’imaginaire.

Les anges du désespoir
De Thibault Larrebat
Édité chez Le Manuscrit
en février 2009
I.S.B.N. 978-2-304-02494-4


Le résumé en dit long. Il suffit de le lire pour savoir si on va l’aimer ou pas ce bouquin, moi, c’était clair, je pouvais pas l’aimer. J’ai plus 15 ans, je n’ai jamais eu d’ovaire à la place des testicules (oui les enfants, c’est complètement sexiste et gratos et injustifié et c’est au moins aussi mal que les gros mots (ce blog est un vrai modèle de savoir-vivre, recommandez-le à vos amis!!)), du coup ce genre d’histoire me passent complètement au dessus, et je ne le défendrai pas même si le grand Thibault, ce bel homme grand et fort en est l’auteur. Il y a quand même un bon point. Bon, allez, il y a deux bons points. Le style d’écriture d’abord, j’aime bien, c’est super nature, sans tomber dans la pauvreté linguistique dont font preuve tous les ceux de notre génération et les ceux des suivantes (notez la structure employée, d’une pauvreté incroyable pour souligner mes propos, c’est d’une finesse impressionnante ne trouvez-vous pas?). Donc ça et oui, l’autre c’est que c’est très vite lu, donc on a pas vraiment le temps de s’ennuyer, et ça c’est cool quand même. Ça permet de mieux se focaliser sur les incohérences. Et le miel qui dégouline du livre quand on le lit. Enfin bon. C’est quand même rigolo de lire le livre d’un copain, surtout quand le copain en question ne l’assume pas, alors qu’au final, si on le met dans la catégorie -Roman pour minettes en mal d’amour- ben il est plutôt bon. Je crois, j'en suis même pas sûr.


Bon, maintenant que j’ai bien descendu son bouquin (encore que pas tant que ça je trouve, mais je m’attendais vraiment à quelque chose de plus nase que ça du coup, ben mon billet est pas trop méchant, il sera déçu, je le suis un peu, pour une fois qu’on me poussait à faire ma mauvaise langue de pute (maaaaaaal)) Bref, maintenant que j’ai dit du mal de son bouquin je me permets d’encenser l’auteur qui a accepté de prendre sur son temps précieux pour me faire cette dédicace, avec ce mot qui compte tellement pour moi, qui m’a ému aux larmes. Une telle source d’inspiration qui me traite comme son fils. J’en pleure encore. Il est la preuve que les roux ne sont pas tous inférieurs, il est la preuve que les bisounours peuvent aussi donner envie de faire des câlins et pas forcément de les taper, il est la preuve que quelqu’un de bête peut faire de belles phrases bien construites (il le montre pas dans ce bouquin hein, mais il peut en vrai, je l’ai déjà vu faire). Bref, ce type est une crème. Acclamons-le!!

Aujourd'hui, samedi 18 décembre 2010, Thibault Larrebat était en dédicace à Elkar, Bayonne(64-France). J'y étais, et j'ai eu une deuxième dédicace que je vous présente ici. Il est beau, il est bon, c'est toujours un plaisir que de le voir et un déchirement que de le quitter. Il m'emplit d'une sorte de bonnambi attitude à chaque fois, c'en est presque déconcertant. Acclamons-le de nouveau pour la peine!!

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